(texte ch. guy / musique yann féry)
dans la campagne vide
où les voitures sont allées se coucher
il n’y a pas âme qui vive
pas un cri pas un chuchotement juste le vent
fais tes bagages
fais tes bagages
demain après la nuit tu sauras peut-être
la date, le lieu, le jour où je suis tombée
est-ce toi ? est-ce nous, est-ce moi ?
nous ne savons plus qui nous sommes
de l’air, du large, du bonheur, souffler, rêver, respirer
plaqués contre des arbres, assis sur le sable
ou de l’air sur la peau
ou de l’air sur la peau
le ciel sans jamais se demander
juste de l’air sans jamais se demander
juste de l’air sans jamais se demander
sans se soucier
sans se soucier de toi
de toi
sans jamais plus jamais plus se soucier de toi
quel jour quelle heure quelle ambiguïté
quel nouveau désir
qui est mort, est-ce toi ? est-ce moi ?
sommes-nous là ?
qui aime ? qui a tué ? qui aime ? qui a aimé ?
demain
demain après la nuit
les cendres
la plénitude des cendres
demain tu sauras peut-être cette date
ce fameux jour où je suis tombée
est-ce toi, est-ce nous qui sommes tombés ? est-ce moi ?
nous ne savons plus qui nous sommes
nous ne savons plus qui nous sommes
nous ne savons plus qui
nous somme(s)
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